ACTUALITÉS DES MARCHÉS FINANCIERS
             
Les bourses mondiales ont connu ces derniers mois une plus grande volatilité liée aux incertitudes sanitaires, géopolitiques et aux tensions inflationnistes. Le contexte est plus difficile à comprendre pour les investisseurs et ils s’interrogent sur les conséquences à venir.

Découvrez sur cette page les dernières analyses des experts de VEGA Investment Solutions et des sociétés de gestion de Natixis IM sur les marchés financiers.



FAQ : SITUATION SUR LES MARCHÉS FINANCIERS
(22.05.2025)

Découvrez les réponses aux questions que vous vous posez compte tenu de la situation sur les marchés financiers.




 
 
 


7 RAISONS D'INVESTIR
DANS LES OPC


 

Retrouvez 7 raisons qui vous convaincront de continuer à investir dans les organismes de placements collectifs (OPC).

 


5 ASTUCES
À GARDER EN TÊTE




Une infographie complète, détaillée et explicative des astuces à garder en tête lorsque l'on investit sur les marchés financiers.

LE FLASH DES MARCHÉS FINANCIERS
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 23 mai 2025
L'Europe face à elle-même
 
Le cap est franchi. Donald Trump a indiqué qu’il souhaitait, dès le 1er juin, des droits de douane à 50 % pour les produits provenant de l’Union Européenne. Ce droit, annoncé le 2 avril à 20 %, avait été revu en baisse à 10 % le 9 avril.
L’échelle est d’une ampleur sans précédent, mais la France est protégée. Ses exportations vers les USA représentent 1,5 % du PIB contre 4 % en Allemagne et 3 % en Italie.

Un droit de douane de 10 % aurait un impact un peu supérieur à 0,1 %. C’est limité. Avec un taux multiplié par 5, le choc sera de grande ampleur. On ne peut pas multiplier l’effet par 5, car les comportements seront forcément différents, notamment de la part du consommateur américain. Tout ne pourra pas passer par le prix, mais il y aura des effets sur les marges des entreprises et/ou sur des réductions de livraison outre-atlantique.

Le modèle macroéconomique ne sera plus le même. Cette relance des annonces sur les droits de douane entretient l’incertitude sur ce qui pourra être fait par la Maison-Blanche à l'avenir. Cela accentuera l’effet pénalisant sur l’investissement.

Un article publié ce matin dans le Financial Times faisait état d’une impasse dans la négociation entre Bruxelles et Washington, l’Europe ne voulant pas ouvrir son marché aux États-Unis comme le souhaiterait la Maison-Blanche. Le retour au taux de 20 % était évoqué et les négociateurs devaient se revoir dans un mois. Depuis, le temps s’est accéléré.

Ce changement d’attitude de Donald Trump valide la rupture entre l’Europe et les États-Unis. Il n’y aura donc pas de front commun contre la Chine. Le Vieux Continent se retrouve seul dans ce nouveau modèle de l’économie globale.
Dès lors, les priorités doivent être repensées et renforcées et la hiérarchie des politiques rediscutée. Ce sujet souvent évoqué de l’autonomie est désormais là, face à nous, Européens.

L’enjeu est économique puisqu’il faudra amortir le choc initial des droits de douane et l’impulsion moindre en provenance du commerce international par la suite. Il faudra aussi faire face, seul, aux productions chinoises très bon marché.

L’enjeu est politique aussi, car une telle attitude de la Maison-Blanche vis-à-vis des Européens laisse à penser que l’Otan est vraiment du passé et qu'il faut accélérer la dynamique militaire. Cela doit nous obliger à faire des choix plus radicaux sur les conflits en Europe et ne pas attendre qu’ils soient résolus par quelqu’un qui ne veut juste que ses richesses minières. L’Europe, c'est autre chose.

Les Européens doivent très vite repenser leur modèle. L’histoire s’est accélérée au-delà de ce qui était perçu. Il faut que l’Europe se concentre sur sa capacité à produire et à générer des revenus. Les priorités ne peuvent plus être les mêmes si l’objectif est de maintenir le bien-être des Européens. Les filets de sécurité de l’économie globale qui deviennent trop larges.
Des droits de douane à 50 %, c'est une forme de coup de tonnerre pour les Européens.
Avec Nuno Teixeira,
Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 21 mai 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Baisse de volatilité sur les marchés financiers
  • Des incertitudes qui persistent au plan commercial.
  • Des prises de bénéfices et une position plus attentiste sur les actions
  • Un marché obligataire mitigé
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 19 mai 2025
Déjà un échec de la politique tarifaire ?

Demain, le 20 mai, Trump fêtera son 4ème mois à la Maison Blanche. Il est forcément trop tôt pour réaliser un bilan sur sa politique économique. On peut néanmoins faire quelques remarques sur sa politique tarifaire qui, jusqu’à présent, est l’élément clé de sa stratégie économique. Les objectifs initiaux étaient de quatre ordres :

1. Sortir du cadre du multilatéralisme pour le commerce international. Il faut pouvoir négocier des accords bilatéraux.
2. Mettre en place des tarifs exorbitants, Libération day du 2 avril, qui oblige chacun des pays à venir négocier.
3. Les retombées fiscales des droits de douane devaient permettre de réduire l’impôt sur le revenu pour faire payer le reste du monde.
4. L’objectif ultime est de faire venir travailler les entreprises étrangères aux USA.

Depuis le 9 avril et la réduction des tarifs douaniers, les nouveaux tarifs sont en suspens jusqu’au 8 juillet. Ce sera la prochaine étape majeure.

En attendant, que retenir de cette politique très volontariste ?

1. La quasi-absence d’accord sur les tarifs douaniers. Seul le Royaume-Uni en a signé un et il n’est pas à l’avantage des Britanniques. L’accord stipule que l’accès au marché américain sera plus difficile pour les produits anglais mais que l’accès au marché britannique sera facilité. C’est un accord un peu caricatural. L’autre élément important est la baisse à 30 % des droits de douane chinois. L’Empire du milieu avait mis en place des mesures de représailles avec des droits de douane à 125%. La morale de l’histoire est qu’il n’y a pas eu de deal, les Chinois ont juste retirés les mesures de représailles. Sur ce plan, Trump a perdu. Les entreprises américaines ont besoin des produits chinois et à 145% ce n’était pas possible pour elles de rester compétitives. Le Japon et l’Inde qui devaient être parmi les premiers signataires d’accord n’en prennent pas le chemin. L’Europe reste sur ses gardes.

2. La deuxième remarque est que les recettes seront beaucoup plus faibles qu’espérées par l’administration Trump. Multiplier le montant des exportations par 10% et en tirer le montant attendu des recettes fiscales est peu pertinent. Les ménages et les entreprises changent de comportement face aux tarifs douaniers. La demande change et les éventuels impacts sur les processus de production ont des effets que réduisent les recettes douanières. Historiquement, ce sont les consommateurs qui paient. Cela restera vrai selon les premiers constats.

3. Les entreprises ne veulent pas toujours jouer le jeu. La situation peut devenir critique puisque cela montre au consommateur d’où vient le prix plus élevé. Amazon l’a fait, Walmart aussi s’attirant à chaque fois les foudres de la Maison Blanche.

On ne sait pas ce qui sera annoncé le 8 juillet, si les droits de douane seront relevés mais on constate que désormais l’accent est mis sur la diplomatie comme si les tarifs douaniers étaient devenus ennuyeux parce que peu efficaces.
Quelles perspectives pour le secteur de la défense chez VEGA IS ?
Avec Marc RIEZ, Directeur Général de VEGA Investment Solutions


Le 13 mai 2025
Pendant de nombreuses années, les sociétés de gestion avaient une politique d'investissement qui excluait les valeurs de la défense en raison de la fabrication d'armes létales, ce qui était difficile à concilier avec leurs critères ESG

Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, il y a eu une prise de conscience récente des pays européens, qui veulent prendre en main leur propre sécurité et ne plus dépendre d'un pays tiers, en lançant notamment des plans d'investissement massifs dans le secteur de la défense.

Chez VEGA Investment Solutions, nous allons ainsi réintégrer progressivement des valeurs du secteur de la Défense dans la politique ESG, tout en continuant d'exclure les armes controversées et en veillant à ne pas surpayer ces valeurs sur un effet de mode ou un effet d'annonce, mais au contraire de sélectionner graduellement celles qui sont restées intéressantes dans la durée pour nos investisseurs.
Avec Pierre Barral,
Directeur de la gestion multi-actif, VEGA Investment Solutions


Le 7 mai 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Aux Etats Unis : des données économiques qui se portent encore bien mais une croissance qui devrait subir un choc.
  • En Europe, une croissance qui se maintient grâce au commerce intra-zone.
  • Inflation : une divergence marquée entre les Etats Unis et l'Europe.
  • Une allocation qui privilégie la zone Euro portée par une politique monétaire plus stimulante.
Quelle a été la réaction des marchés après l'annonce de la trêve tarifaire entre la Chine et les Etats-Unis ?
Avec Marc RIEZ, Directeur Général de VEGA Investment Solutions


Le 5 mai 2025
Les marchés sur courant alternatif
Par Axel Botte, Directeur Stratégie Marchés chez Ostrum AM


Le 30 avril 2025
Sous pression, Trump assouplit sa politique tarifaire, offrant un répit aux marchés.

L’administration américaine est forcée de revoir sa copie. La politique tarifaire est intenable et Donald Trump doit lâcher du lest. Si la détente n’est que rhétorique à ce stade, elle signifie une embellie sur les marchés d’actions et de taux.

Il semble que Donald Trump, en nette perte de popularité, prenne enfin la mesure du coût économique de la hausse des tarifs douaniers. La baisse sensible du commerce maritime vers les États-Unis depuis le début du mois fait craindre des pénuries de biens. Les distributeurs (Walmart, Target, Home Depot) très dépendants des importations de Chine sont venus plaider leur cause à la Maison Blanche. Donald Trump a laissé entendre qu’une baisse des tarifs était possible, ce qui a suffi à rassurer les marchés. En outre, la pression de Donald Trump sur Jerome Powell s’est atténuée. Le secrétaire du Trésor Scott Bessent a également cherché à rassurer Wall Street, considérant que les tarifs sur la Chine ne peuvent être maintenus longtemps. Son intervention a permis une diminution des taux longs alors qu’une crise du dollar n’est plus exclue. Bref, l’administration américaine navigue à vue et souffle le chaud et le froid sur les marchés.


Tensions économiques et embellie de marché

Sur le plan conjoncturel, les enquêtes régionales fléchissent uniformément en avril, y compris dans le secteur des services. La hausse des prix payés n’est pas suivie d’une augmentation de même ampleur des prix reçus. Cela signifie une pression naissante sur les marges. Cela étant, les licenciements restent très faibles, la confiance des ménages est moins dégradée que prévu selon l’estimation finale de l’enquête du Michigan. La croissance du 1er trimestre sera probablement négative en raison du solde extérieur. La hausse des ventes de maisons neuves à 724’000 en rythme annuel en mars est néanmoins une bonne surprise.  À l’instar des ventes de voitures solides en mars, ces achats immobiliers témoignent peut-être des craintes de hausses des coûts à venir (bois de construction, lutte contre l’immigration). 

Les tensions des dernières semaines sur les taux américains se sont apaisées. L’indépendance de la Fed doit absolument être préservée, et Donald Trump a dû concéder qu’il n’entendait pas limoger ou forcer à la démission Jerome Powell avant la fin de son mandat prévue dans un an. Dans ce contexte, le 10 ans est revenu sous 4,25%, près de 30pb sous les sommets d’avril. La tendance lourde à la pentification de la courbe s’est estompée. En zone euro, la stabilité du Bund témoigne du rôle de valeur refuge retrouvé de la dette allemande. Elle permet aussi une détente généralisée des spreads souverains, dont l’OAT qui s’échange autour de 72pb. Le BTP italien, après le relèvement de la note à BBB+, revient parallèlement vers 110pb. L’inflation anticipée se normalise également avec un swap d’inflation à 2 ans en hausse de 8pb sur la semaine. Le redressement du pétrole, en partie lié à l’absence d’avancées dans les discussions américano-iraniennes, explique ce rebond des points morts. À noter que les craintes sur les prix reflétées dans les enquêtes n’ont pas encore été intégrées dans l’IPC américain. Le rebond des actions est spectaculaire. Le Nasdaq reprend 6,7% sur la semaine avant les publications de Microsoft, Apple, Meta et Amazon cette semaine. Les avancées technologiques chinoises pourraient peser sur les perspectives des Mag7. L’Europe reprend 3% entrainant une nette détente des spreads de crédit et de la volatilité actions. Les spreads euro IG se situent à 95pb contre swap, ceux du high yield sont à 354pb.
Avec Nuno Teixeira,
Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 28 avril 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Un choc d'incertitudes lié aux droits de douane pour les prochains mois
  • Une FED attentiste et une BCE plus accommodante
  • Un désamour pour les actifs américains qui profite à l'Europe
  • Quelques prises de profit mais une position constructive sur les actions
Comment les marchés ont-ils réagi après la volte-face américaine sur les droits de douane ?
Avec Marc RIEZ, Directeur Général de VEGA Investment Solutions


Le 17 avril 2025
Flash infos : Comment évoluent les marchés dans le contexte des développements liés à la guerre commerciale lancée par les États-Unis ?
Par les équipes de VEGA Investment Solutions


Rédigé le 11 avril 2025 et mis à jour le 17 avril 2025.
Quels sont les derniers développements liés à la guerre commerciale?

Donald Trump a annoncé le 9 avril suspendre pour une durée de 90 jours les droits de douane réciproques récemment annoncés contre la quasi-totalité de ses partenaires commerciaux, tout en maintenant une taxe mondiale de 10 %. Il s’agit donc d’un retour à la situation qui prévalait entre le samedi 5 et le mercredi 9 avril. Une exception toutefois, et non des moindres, à cet apparent « geste de bonne volonté » : la Chine. Les produits importés aux États-Unis par le géant chinois se sont vu imposer des droits de douane massifs, qui ont progressivement été portés de 104% à 145%. Il est vrai que cette dernière a successivement annoncé l’arrêt immédiat de toute importation d’avions civils de la société Boeing et s’est portée massivement vers des achats de pétrole canadien au détriment du pétrole américain. 

(...) L’annonce de la suspension pour 90 jours des tarifs communiqués lors du « Libération Day » a d’abord entraîné, mercredi 9 avril, un rebond massif des actions américaines : l’indice S&P 500 a clôturé en hausse de +9,5%, tandis que le Dow Jones et le Nasdaq s’adjugeaient respectivement +7,9% et +12,2% !


📄  Voir le commentaire complet de nos experts
Avec Pierre Barral,
Directeur de la gestion multi-actif, VEGA Investment Solutions


Le 9 avril 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Une situation mondiale exceptionnelle - la Chine sévèrement touchée,
  • Une visibilité réduite sur les marchés financiers,
  • Les banques centrales partagées entre risque sur la croissance et risque inflationniste,
  • Un marché européen moins impacté à ce stade des discussions.
Comment appréhender les tarifs douaniers ?
Avec Marc RIEZ, Directeur Général de VEGA Investment Solutions


Le 7 avril 2025
Point sur la situation des marchés et partage de la vision et des décisions stratégiques de VEGA IS en réponse à ce contexte

L'annonce de droits de douane sans précédent par Donald Trump le 2 avril inquiète les marchés, car cela pourrait ralentir la croissance américaine et augmenter l'inflation. Les marchés actions, plus spécifiquement, n'ont pas tardé à fortement baisser suite à ces déclarations. Face à cela, différentes réponses sont observées : la Chine riposte, tandis que l'Europe privilégie pour le moment la négociation. VEGA IS a fait alors le choix d'ajuster sa stratégie d'investissement en renforçant son exposition aux actions européennes.
Le syndrome du génie incompris
Par Axel Botte, Directeur Stratégie Marchés chez Ostrum AM


Le 7 avril 2025
Les marchés d’actions ont capitulé au profit des marchés de taux après les tarifs tous azimuts annoncés par Donald Trump. Le T-note plonge sous 4 % retrouvant ainsi son statut de valeur refuge au détriment de l’or. Les premiers signes tangibles d’un ralentissement apparaissent sur le marché du travail aux Etats-Unis.

La brutalité des hausses de droits de douane imposées à tous les pays du globe a provoqué une tempête financière mondiale. L’administration Trump entend corriger les déséquilibres commerciaux bilatéraux en imposant des taxes proportionnelles à chacun de ses déficits. Or, le déficit extérieur chronique des Etats-Unis est principalement le reflet du rôle central de la demande interne américaine dans l’économie mondiale et de l’absence de production domestique substituable aux importations. Outre l’impact direct des tarifs sur les prix à la consommation, cette taxation des importateurs recréera les perturbations sur les chaines d’approvisionnement apparues durant le covid. Le commerce mondial va probablement se contracter. Le scénario de récession gagne en probabilité surtout si la faiblesse des marchés entraine un credit crunch. La qualité de crédit des ménages se dégrade déjà, de sorte que le consommateur est sur une ligne de crête. L’amélioration des enquêtes en Europe ou en Chine passe presque inaperçue. Les mesures de rétorsion canadiennes et chinoises s’ajoutent à cette dynamique délétère. La Chine réplique à hauteur des tarifs américains tout en prenant des mesures d’embargo sur ses exportations et les entreprises américaines. L’escalade est enclenchée, jusqu’à faire plier Donald Trump ? Sur le front de l’emploi, les postes à pourvoir décélèrent et le taux d’embauche poursuit sa modération. Les créations d’emplois ressortent pourtant à 228k en mars. Les annonces de plans de licenciements s’accumulent dans le secteur public ou dans le secteur de la distribution, pris en étau entre les tarifs douaniers et la chute de la confiance des ménages, mais ces secteurs augmentent les effectifs. La santé crée encore 77k emplois.

Les séances de liquidation s’enchainent sur l’ensemble des marchés d’actifs risqués. L’indice VIX de volatilité implicite retouche le niveau de 40 %, signe d’un stress aigu sur les marchés. La sous-performance des actions américaines se généralise au cours de la semaine avec des performances de -9 % sur le Nikkei et de -8% en Europe. Les valeurs bancaires européennes, en nette surperformance depuis le début de l’année, sont désormais sujettes aux prises de profit. Le T-note à 10 ans casse le plancher de 4 % à mesure que les marchés intègrent une plus forte réaction de la Fed. Les marchés monétaires projettent désormais 100 pb d’allègement en 2025. Il est possible que le marché spécule sur une intervention d’urgence si les conditions financières rendent plus probable un effondrement d’activité. Concernant la BCE, les anticipations des intervenants indiquent une baisse supplémentaire du taux de dépôt à 1,75 % voire 1,50 %. Le Bund revient autour de 2,50 %, sans préjudice aux spreads souverains dont l’écartement reste très mesuré. Le risque politique français rajoute à peine 1 pb au mouvement haussier des spreads. Le BTP s’échange à 115 pb. Les spreads de crédit et, plus encore le high yield, subissent la baisse des actions. L’investment grade s’écarte d’une dizaine de pb à 95 pb contre swap. La hausse des spreads sur le high yield américain (+100 pb en 2025) n’est probablement pas terminée, compte tenu des niveaux de valorisation voire du besoin de refinancement l’an prochain.
Flash infos : Que penser de l’offensive protectionniste de D. Trump contre le reste du monde ?
Par les équipes de VEGA Investment Solutions


Le 4 avril 2025
Un coup de massue pour le commerce international.

L’administration Trump vient d’annoncer une offensive commerciale sans précédent depuis près d’un siècle contre le reste du monde : elle prévoit la mise en place, à compter des 5 et 9 avril, de « droit de douane réciproques ». Ces derniers sont sensés rétablir une forme d’équilibre par rapport au traitement supposément « discriminatoire » infligé par les autres pays aux produits exportés par les États-Unis et se révèlent particulièrement élevés : ainsi l’Europe sera taxée à 20 %, le Japon à 24 %, la Chine à 34 % (auxquels s’ajoutent les 20 % déjà imposés par Trump), Taïwan à 32 % et un Vietnam à 46 %, parmi beaucoup d’autres pays concernés. On estime que le taux moyen des droits de douane aux États- Unis est passé d’environ 3 % à 29 %, au plus haut depuis un siècle !

🔎  Retrouvez l'analyse complète de nos experts
Flash infos : L'épargne des français et le secteur de la défense
Par les équipes de VEGA Investment Solutions


Le 21 mars 2025
Pourquoi la défense est-elle devenue un enjeu majeur en Europe ?

La faiblesse des dépenses des Etats européens en faveur du secteur de la défense a été la cible de critiques de Donald Trump, selon qui elles devraient se monter jusqu’à 5% du PIB pour les pays membres de l’OTAN alors qu’elles ne représentaient en 2024 que 1,8% en zone euro contre 3,3% aux Etats-Unis. Pour forcer l’Europe à prendre la mesure du sujet, le président américain a menacé de quitter l’organisation de défense et de stopper l’aide à l’Ukraine, sans parler de la menace récurrente des droits de douane qui pourrait être mise à profit pour forcer l’atteinte de cet objectif.

Comment a réagi l'Union Européenne jusque là ? Quel a été l'impact de ces annonces sur les marchés boursiers ? Voit-on émerger des initiatives en faveur du financement de la défense par le secteur privé ? Et enfin comment ont évolué les solutions de gestion de VEGA Investment Solutions dans ce contexte ? 


🔎  Retrouvez l'analyse complète de nos experts
Emission SMART BOURSE
Avec Nuno Teixeira, Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 17 mars 2025
Correction du S&P 500, économie américaine, regain d'attrait pour le marché européen :

Dans cette émission, Nuno Teixeira et les autres invités examinent la récente correction de 10 % du S&P 500, soulignant les opportunités d'investissement à long terme qu'elle pourrait offrir. Ils abordent également l'impact des politiques de l'administration Trump sur l'économie américaine, notant une incertitude croissante, mais sans prévoir pour autant de récession imminente. Enfin, ils analysent l'attrait croissant pour le marché européen, en raison des investissements dans la défense et les infrastructures en Allemagne.
Avec Nuno Teixeira,
Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 13 mars 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Des incohérences de l'administration Trump qui pèsent sur le climat économique aux États-Unis,
  • Une économie européenne appelée à bénéficier de plans de relance sur ses infrastructures,
  • De nouveaux besoins de financement qui contribuent à maintenir des taux longs plus élevés en zone euro,
  • Des bourses mondiales en ordre dispersé.
Avec Nuno Teixeira,
Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 26 février 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Impact des incertitudes autour des droits de douane,
  • Prudence de la Fed et anticipations d'inflation,
  • Redressement des marchés européens,
  • Prises de bénéfice sur les actions européennes et maintien de la position des taux longs sur les obligations européennes.
Avec Pierre Barral,
Directeur de la gestion multi-actif, VEGA Investment Solutions


Le 12 février 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Retour des flux financiers sur les actions européennes 
  • Un secteur bancaire très dynamique porté par de très bon résultats
  • Des actions américaines en phase de stabilisation
  • Une réduction progressive de l'exposition obligataire dans les portefeuilles
Placements financiers : quelles opportunités pour 2025 ?


Alors que cette année s'annonce comme l'une des plus mouvementée économiquement de ces dernier temps, quels sont les placements à privilégier et l'approche à aborder en tant qu'épargnant et investisseur ?

Pour vous aider à y voir plus clair, retrouvez les analyses de nos experts sur les grands thèmes de ce début d'année (actions, taux, ETF, non coté, secteurs clés...) en format vidéo, article et infographie, dans notre nouveau dossier spécial.
Suivez le guide !
Avec Nuno Teixeira,
Directeur Analyses et Stratégie de l'offre, VEGA Investment Solutions


Le 29 janvier 2025
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Le chinois Deepseek bouscule le secteur de la Tech américaine,
  • La relative modération de Donald Trump sur les droits de douane rassure les marchés obligataires,
  • Un maintien d'une vue baissière des taux en zone Euro,
  • Une position plus diversifiée sur les marchés d'actions avec une prime à l'Europe.
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 21 janvier 2025
La dépendance de l’Europe à l’Amérique

Donald Trump est désormais à la Maison Blanche. Le slogan MAGA (Make America Great Again) qu’il a porté pendant toute sa campagne pourrait se traduire par « moi d’abord ».C’est une vision qui contraste terriblement avec ce qu’ont fait les Etats-Unis depuis 70 ans au moins.
Le plan Marshall s’était traduit par une aide considérable à l’Europe pour faciliter et accélérer la reconstruction après la guerre. Ce choix traduisait aussi les options prises dans la construction institutionnelle de la société internationale d’alors. Les USA tiraient alors avantage de leur rôle majeur dans la résolution de la deuxième guerre mondiale.

Cette asymétrie entre les deux régions du monde n’était pas remise en question. Elle pourrait l’être avec le retour de Donald Trump à Washington, bouleversant alors l’équilibre européen.
Il y a 3 secteurs plus un qui sont franchement dépendant de la recherche et de la production américaine. 
Lire la suite
La règle de 3 selon Scott Bessent
Par Pierre Pincemaille, Secrétaire général de la Gestion


10 janvier 2025
À la suite de l’élection présidentielle américaine, une des nombreuses questions des investisseurs concernait la succession de la chevronnée Janet Yellen au poste de Secrétaire d’Etat au Trésor. Poste éminemment stratégique car, on le rappelle, c’est ce responsable qui est le principal conseiller du président pour les questions économiques et budgétaires. Donald Trump a répondu à cette interrogation en recrutant Scott Bessent.

Cette décision n’est sans doute pas du gout du disrupteur Elon Musk, qui a déclaré en amont de l’annonce : « la nomination de Scott Bessent serait une déception car cela équivaudrait à un statu quo ». Mais les marchés semblent justement apprécier le statu quo si on se referre à la réaction du rendement de l’emprunt d’Etat à 10 ans. Ce baromètre de la confiance des créanciers vis-à-vis de la politique budgétaire du gouvernement a baissé de 13bp le jour de l’annonce. 
Lire la suite
Avec Pierre Barral,
Responsable de la gestion multi-asset de Natixis IM Solutions


Le 18 décembre 2024
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Un écart de performance historique entre les Etats Unis et L'Europe,
  • Un décalage de politique monétaire entre la FED et la BCE,
  • Une croissance en difficulté en Europe ... 
  • ... mais qui pourrait profiter d'un Euro faible et des baisses de taux à venir de la BCE.
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 16 décembre 2024
Les clés de la semaine - 16 décembre 2024
  • Les Etats-Unis et la Chine dans les starting-blocks pour batailler,
  • L’année 2024 en 5 points,
  • L’Allemagne – 2025, troisième année en rade,
  • Moody’s salue l’arrivée de François Bayrou à Matignon,
  • La BCE face à l’Europe,
  • Réunion du gouvernement chinois les 11 et 12 décembre. 7 éléments clés à retenir,
  • L’inflation américaine ne baisse plus,
  • Les exportations chinoises progressent encore,
  • Les huit facteurs de risque qui menacent la croissance mondiale en 2025,
  • La fin du pétrole,
  • Le coût du travail, les emplois et la productivité en France.
Lire la suite
Avec Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 4 décembre 2024
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Une normalisation monétaire qui risque de marquer le pas notamment aux Etats-Unis,
  • Une dynamique économique inégale entre l'Europe et les Etats-Unis,
  • Des marges de progression encore intéressantes pour le marché obligataire en zone euro,
  • Le focus est maintenu sur les actions notamment américaines.
Flash spécial marché sur la crise politique française
Par Jean-Jacques Friedman, Directeur des Investissements de VEGA IM


Le 4 décembre 2024
Nous rédigeons ce texte alors que débute maintenant le débat sur la motion de censure à l’Assemblée nationale dont le vote est attendu au plus tard à 19 heures. 

La crise politique française a engendré plusieurs conséquences dont tout d’abord une hausse des rendements de l’OAT. La France empruntera 300 Md€ en 2025, légèrement au-dessus du montant de 285 Md€ en 2024. 
Depuis la dissolution du parlement français, l’écart de rendement des taux français comparativement aux taux allemands ne nous est pas apparu comme pouvant revenir à la situation initiale, étant donné que la modération des taux français était due jusqu’alors à la stabilité politique française qui a été fortement compromise. Le rendement à 10 ans de l’OAT française (2.90%) se situe dorénavant au-dessus de celui de l’Espagne (2.75%) et se rapproche de celui de l’Italie (3.25%) tandis que le spread avec l’Allemagne est au plus haut à 85bp. 

Les problèmes structurels de la France comme ceux de l’Europe sont bien identifiés - faible compétitivité industrielle comparativement aux Etats-Unis et à plusieurs pays émergents lié à un manque d’innovation, poids règlementaire excessif et un coût de l’énergie dorénavant trop élevé. C’est la crise politique qui inquiète cependant en  premier lieu les marchés car elle pourrait déboucher sur une impasse gouvernementale durable jusqu’à de nouvelles élections. Cependant, il ne pourrait y avoir l’équivalent d’un « shutdown » à l’américaine, c’est-à-dire à une suspension du paiement notamment des fonctionnaires, et il y aurait de fait une reconduction automatique du budget 2024,

Un point important à souligner a été le fait que Standard & Poor’s a maintenu en fin de semaine dernière la note de la France à AA- avec une perspective stable, indiquant s’attendre à ce que la France respecte le schéma budgétaire européen, en actant que cela se ferait bien sûr avec retard. 

Au niveau des indices actions, la crise politique française a surtout impacté l’indice français alors que la part de marché des grandes entreprises françaises sur notre territoire est pourtant inférieur à 20%

Alors que les indices français, européens et américains progressaient de la même façon en Mars autour de 10%, les divergences de performance ont été particulièrement marquées en cette fin d’année, avec des marchés américains proche de 30%, un indice européen à 9%, un Dax allemand à 20% et un indice CAC 40 toujours en territoire négatif. Les indices français ont déjà intégrés en bonne partie les conséquences négatives de la crise politique française. 

Si la motion de censure est bien votée, la question se posera autour du choix d’un gouvernement de centre droit ou de centre gauche en fonction de la décision d’Emmanuel Macron. Compte tenu du calendrier à venir très serré, il y aura la possibilité pour le nouveau gouvernement de demander à l’Assemblée nationale de voter une loi spéciale entrainant le report du vote du budget à l’année prochaine, avec un débat sur un nouveau budget qui devrait donc reprendre dans les prochains mois.

La question de la sous performance des marchés européens comparativement aux marchés américains est posée étant donné la différence de performance record en l’espace de quelques mois, même si elle est justifiée par les écarts de croissance et de politique entre les deux zones. L’écart de valorisation atteint cependant des niveaux records, ce qui ne constitue jamais un élément suffisant pour un retour des flux vers les marchés européens. Les investisseurs guettent en réalité un « game changer » sur les marchés européens, et dans les prochaines semaines c’est plus du côté allemand qu’il pourrait se manifester. 

Les appels à une évolution de la doctrine budgétaire se font en effet de plus en plus pressants avec le président de la Bundesbank, Joachim Nagel qui a notamment indiqué que le prochain gouvernement devait réformer son frein à l’endettement, qui interdit à Berlin d’emprunter plus de 0,35% du PIB au cours d’un exercice financier, afin de faire face aux risques économiques à long terme auxquels l’Allemagne est confrontée. 

Les débats autour des élections allemandes de Février prochain reprendront cette question d’une plus grande marge de manœuvre budgétaire pour faire face aux réformes structurelles telles que l’augmentation des dépenses de défense et la modernisation des infrastructures du pays.
Le spread français sous la menace de l’adoption d’une motion de censure
Aline Goupil-Raguénès, Stratégiste pays développés chez Ostrum AM


Le 2 décembre 2024
• L’incertitude politique en France a fortement augmenté ces derniers jours, avec le risque de l’adoption d’une motion de censure contre le gouvernement, et ceci dès mercredi 4 décembre,
• Cela génère des craintes sur la capacité du gouvernement à réduire son déficit public qui se révèle être le plus élevé des pays de la zone euro (6,1 % prévus en 2024),
• Le spread français atteint ainsi un plus haut depuis 2012, lors de la crise de la dette souveraine, et le taux 10 ans est au même niveau que le taux 10 ans grec,
• Si une motion de censure est adoptée, cette semaine ou plus tard, le spread français devrait toucher les 100 points de base et les actions françaises sous-performer davantage le reste de la zone euro,
• Le niveau plancher du spread devrait être dorénavant plus proche de 80 pb, compte tenu du risque prolongé d’instabilité politique, tant que l’Assemblée nationale restera très divisée, limitant la capacité du gouvernement à réduire son déficit public.
 
📃  Lire l'article complet
Les taux sans risque replongent
Par Axel Botte, Directeur Stratégie Marchés chez Ostrum AM


Le 2 décembre 2024
En cette semaine écourtée par Thanksgiving aux États-Unis, l’attention des opérateurs s’est portée principalement sur la situation politique en France. Le spread français s’est approché du seuil des 90 pb. Le Bund (2,11 % vendredi) profite des déboires de l’OAT, mais le T-note et les emprunts australien et canadien surperforment, affichant des baisses hebdomadaires de 20 pb environ. Les points morts d’inflation sont comprimés par le retour sur l’actif sans risque. Les actions sont en légère baisse en Europe, avec une sous-performance du CAC 40. Le yen poursuit son rebond (150 contre le billet vert), l’inflation élevée validant les anticipations d’une nouvelle hausse des taux en décembre. On observe quelques prises de profits sur le dollar qui perd 1 % en cinq séances. Le réal marque un plus bas historique (au-delà de 6) après la publication d’un budget trop expansionniste. Le rouble s’effondre après les sanctions sur les banques russes. L’agression russe monte néanmoins en intensité.

La croissance aux États-Unis est confirmée à 2,8 % au 3e trimestre, malgré une légère révision baissière des dépenses des ménages. Les premières données d’octobre pointent une modération de la consommation privée (+ 0,1 % en termes réels). L’investissement logement devrait se réduire au dernier trimestre. Les ventes de maisons neuves ont plongé à 610k en octobre, au plus bas depuis 2 ans, en raison de la remontée des taux hypothécaires (de + 60 pb sur le 30 ans en octobre). Les prix du logement ralentissent quelque peu à 4,7 % sur un an. Les commandes de biens d’équipement se modèrent également. En zone euro, l’inflation ressort à 2,3 % en novembre, selon la première estimation. L’indice sous-jacent est stable à 2,7 %, un niveau quasiment inchangé depuis le printemps.

Les positions sur les marchés de taux ont été réduites à l’approche du weekend de Thanksgiving. Selon les dernières déclarations des banquiers centraux, la Fed et la BCE semblent s’accorder sur une baisse de 25 pb en décembre. La BCE s’autorisera à ajuster le rythme de ses interventions en fonction des décisions de l’administration Trump. La courbe allemande s’aplatit, le Bund retrouvant son statut de valeur refuge face aux tensions sur l’OAT. Pour cette raison, les swap spreads sont repassés en territoire positif à près de 10 pb sur l’échéance 10 ans. Un vote de censure menace le gouvernement Barnier, alors que la notation du souverain français est déjà sous pression. Le spread français à 10 ans a tutoyé les 90 pb au plus haut de la semaine. Le marché du crédit continue de s’affranchir de l’environnement de volatilité qui caractérise les taux. La demande pour la classe d’actifs crédit reste forte. Le spread de crédit contre swap s’échange à 92 pb. Le high yield efface en revanche le resserrement observé depuis le début du mois, malgré une collecte positive des fonds spécialisés sur la semaine.

Le marché des actions affiche une légère baisse en Europe en raison de la contreperformance des valeurs de consommation et de l’énergie. Les publications du 3e trimestre décrivent des chiffres d’affaires étales et une baisse de 9 % des résultats sur un an. Les profits s’effondrent dans le secteur de la consommation discrétionnaire, notamment l’automobile et les médias.
Bilan & Perspectives marchés - Novembre 2024

Le 21 novembre 2024
Quand tout va bien, tout va mal : des statistiques américaines meilleures que prévues, conjuguées à une perspective de victoire de Donald Trump, se sont soldées par un mouvement de prise de profits sur les marchés actions fin octobre, les investisseurs craignant que cela porte un coup de frein aux tant attendues baisses de taux de la Réserve fédérale. Résultat, les taux ont fortement rebondi et les marchés obligataires ont plongé, les obligations mondiales enregistrent leur pire performance mensuelle depuis deux ans. Lire la suite
Couverture spéciale des élections américaines
Par les analystes et experts de Natixis IM


Mise à jour au 12 novembre 2024
Quelles sont les conséquences de l'élection de Donald Trump sur la politique internationale et la croissance économique ? 
Analyse enregistrée le 8 novembre avec Philippe WAECHTER, Chef économiste chez Ostrum Asset Management.

Avec Donald Trump comme prochain Président des Etats-Unis, la politique américaine devient moins prédictible et davantage sur le rapport de force pour ce qui bénéficiera aux américains.

🎬  Voir l'analyse vidéo
Elections US : Quel impact en portefeuille ? 
Emission diffusée le 8 novembre avec Marc RIEZ, Directeur général de VEGA Investment Managers.

Marc Riez était l'invité de l'émission "Tout pour investir" pour commenter les impacts de l'élection de Donald Trump sur le portefeuille des investisseurs. 

🎬  Voir l'analyse vidéo
Élection de Donald Trump à la Présidence des États-Unis : Que faut-il en penser ? 
Analyse rédigée le 7 novembre par Nuno TEIXEIRA, Membre du comité d'investissement de Natixis IM Solutions.

Donald Trump est, depuis le 6 novembre, assuré de devenir le 47ème président des EtatsUnis : même si les résultats ne sont pas encore totalement dépouillés, les Républicains auront remporté près de 300 grands électeurs, soit une large marge par rapport aux 270 nécessaires pour élire le président américain. Les Républicains ont également repris le contrôle du Sénat et maintenu le contrôle de la Chambre de représentants, contrôlant ainsi la totalité du Congrès. (...).

Ce dénouement rapide a clairement dopé les actions américaines qui ouvrent en forte hausse ce mercredi dans les premières heures d’échange, alors qu’elles semblaient hésiter depuis quelques jours : le lendemain du résultat, le S&P 500 gagne plus de +2,4%, le Nasdaq s’adjuge près de +3,0% tandis que le Dow Jones et le Russell 2000 (petites capitalisations) s’envolent respectivement de +3,6% et de +5,8% ! Pour le S&P 500 c’est tout simplement la plus forte hausse post-élection de son histoire.

📃  Lire le commentaire complet
Élections américaines : Quelles sont les conséquences immédiates à ce scrutin ? 
Analyse enregistrée le 6 novembre avec Mabrouk CHETOUANE, Head of Global Market Strategy chez Natixis IM Solutions.

Alors que les résultats des élections américaines sont désormais connus, nous vous proposons une courte vidéo pour analyser ensemble les premiers enseignements que nous pouvons tirer de ce scrutin. 

🎬  Découvrir l'analyse vidéo
Naviguer parmi les défis économiques mondiaux : Inflation et tensions commerciales

Le 4 novembre 2024
Mabrouk Chetouane, Head of Global Market Strategy chez Natixis Investment Managers, est rejoint par David Belloc de Mirova, Portfolio Manager and Strategist, et Bertrand Rocher, Co-head of Fixed Income, pour discuter du paysage économique actuel, en se concentrant sur l'inflation, les tensions commerciales et les implications pour les marchés européens. Lire la suite
Avec Pierre Barral,
Responsable de la gestion multi-asset de Natixis IM Solutions


Le 23 octobre 2024
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Une montée de l'incertitude sur fond d'élections américaines,
  • Baisse des taux de la BCP de 25 points de base,
  • Une remontée des taux longs qui se réajustent à une victoire potentielle des Républicains,
  • Les actions américaines profitent de cet environnement quand l'Europe marque le pas.
Bilan & Perspectives marchés - Octobre 2024

Le 17 octobre 2024
En l’espace d’un mois, les marchés nous ont donné l’impression de traverser un cycle complet tant la perception des investisseurs a évolué sur la période, passant d’un extrême à l’autre. Septembre a démarré sous de mauvais auspices, avant une fin de mois en net rebond. Le S&P 500 gagne ainsi 2%, signant le meilleur mois de septembre en cinq ans, l’indice obligataire mondial prend 1,7 %, portés notamment par des Bons du Trésor américains en hausse de 1,2 %, soit une cinquième progression mensuelle consécutive, une première depuis 2010. Lire la suite
Avec Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 10 octobre 2024
Les sujets commentés par notre expert : 
  • Des indicateurs de croissance positifs aux États-Unis,
  • Élections américaines : incertitudes quant aux résultats,
  • Programmes de baisses de la BCE et de la Fed,
  • Enraiement de la spirale immobilière chinoise.
A la lumière de 700 ans d’histoire des taux réels : les évènements au Levant nous approchent-ils d’un point de rupture ?
Par Thomas Planell, Gérant – analyste


4 octobre 2024
Lorsque Abraham Lincoln meurt, à 7h21, le 15 avril 1865, le Ministre de la Guerre, Edwin Stanton déclare : « maintenant, il appartient à l’éternité ».

Entamant son dernier trimestre, l’année 2024 avance vers sa fin, mais nous ignorons encore par quelle porte elle s’installera dans le fauteuil de l’Histoire... 
Lire la suite
Suivez-nous sur Mon Epargne & Moi et restez informé 
de l'actualité économique et épargne financière

Avertissement et mentions légales
 
Les analyses et les opinions mentionnées ci-dessus représentent le point de vue de l’auteur. Elles sont émises aux dates indiquées et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.
Ce contenu ne peut être utilisé dans un but autre que celui pour lequel il a été conçu et ne peut pas être reproduit, diffusé ou communiqué à des tiers en tout ou partie sans l’autorisation préalable et écrite de VEGA Investment Solutions. Aucune information contenue sur ce site ne saurait être interprétée comme possédant une quelconque valeur contractuelle. Il est produit à titre purement indicatif. Il constitue une présentation conçue et réalisée par VEGA Investment Solutions à partir de sources qu’elle estime fiables. VEGA Investment Solutions se réserve la possibilité de modifier les informations présentées dans ce document à tout moment et sans préavis.
VEGA Investment Solutions ne saurait être tenue responsable de toute décision prise ou non sur la base d’une information contenue dans ce document, ni de l’utilisation qui pourrait en être faite par un tiers. Document non contractuel.

L’attention des investisseurs est attirée sur les liens capitalistiques existant entre les entités composant le Groupe BPCE et VEGA Investment Solutions, susceptibles de créer des risques de conflits d’intérêts.

BPCE - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 207 603 030 € - RCS Paris n° 493455042 - Siège social : 7, promenade Germaine Sablon 75013 PARIS - RCS Paris N° 493 455 042.
VEGA Investment Solutions – Société de gestion de portefeuille agréée par l'Autorité des Marchés Financiers sous le n° GP-04000045 en date du 30 juillet 2004. Société Anonyme à Conseil d'Administration au capital de 2 869 638,25 euros, enregistrée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le n° 353 690 514, titulaire de l’identifiant unique REP papiers n° FR417367_01UEPO délivré par l’ADEME, dont le siège social est sis 43, avenue Pierre Mendès France 75013 Paris.
  
{{.slot hdn8wg3cg2g}}{{/slot}}
{{.slot ab4a6jgp8me}}{{.block iy8baoniypn textblock}}
Contact
{{/block}}{{/slot}}
{{.slot ub21u74nckf}}{{.block xpt2xrlaah textblock}}
Mentions légales
{{/block}}{{/slot}}
{{.slot tee24s3x41}}{{.block pp5spvycdj imageblock}}
{{/block}}{{/slot}}
{{.slot 798viuxwx3o}}{{.block 2z0r4nr1a03 freeformblock}}
© 2025 VEGA  Investment Solutions
{{/block}}{{/slot}}