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Juin 2025
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ENVIRONNEMENT CONJONCTUREL
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 1. Environnement macro-économique  

 2. Environnement des marchés 

 3. Analyses et Perspectives
 
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1. Environnement macro-économique 
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Monde : en mai, l’actualité a été marquée par des discussions des États-Unis avec la Chine, le Japon et l’UE. Alors que les pressions inflationnistes restent une source d’inquiétude aux Etats-Unis – avec une inflation sous-jacente qui ne recule pas à 2,8% - en zone euro, le panorama est plus favorable. Aux États-Unis, les projections de déficit et de dette publique inquiètent par ailleurs les investisseurs : avant même les discussions au Congrès, le CBO1 estimait que le déficit budgétaire serait compris entre 6% et 8% sur les 30 prochaines années. Cette perspective ne provient pas tant du déficit primaire, c’est-à-dire du déficit hors intérêt de la dette, mais en grande partie du remboursement des intérêts. Avec un tel scénario, la trajectoire de l’endettement public est déjà inéluctablement haussière et le ratio dette/PIB pourrait atteindre 150% en 2055. Ces dynamiques soulignent un contexte global incertain, influencé par des tensions commerciales persistantes, les politiques budgétaires et des dynamiques économiques régionales plus fragmentées.
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États-Unis : les préoccupations fiscales sont croissantes, exacerbées par la décision de l’agence Moody’s de rétrograder la dette américaine de AAA à AA1, entraînant des pressions sur les taux longs. Bien que la confiance des consommateurs ait montré une stabilisation à un niveau bas, un léger optimisme persiste concernant les anticipations d'inflation. En parallèle, les créations d’emplois non-agricoles sont ressorties à 139 000 contre 126 000 attendues, avec un taux de chômage qui s’est maintenu à 4,2%, soulignant la résilience du marché de l’emploi américain.
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Etats-Unis : évolution des créations d’emplois
non-agricoles
(en milliers)
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Source : Bloomberg/ VEGA IS – Données actualisées au 31/05/2025
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Asie : Asie le Japon connaît des pressions inflationnistes significatives, avec une inflation sous-jacente à +3,5%, contre un objectif de la Banque du Japon à 2%. Le gouverneur Kazuo Ueda se montre prudent quant aux ajustements des taux d'intérêt, tout en surveillant les effets des tarifs américains et la demande pour les obligations à long terme. En Chine, les négociations se poursuivent avec les Etats-Unis concernant les tarifs douaniers, après qu’une trêve ait été décidée le 12 mai dernier, dans l’optique d’ un accord commercial définitif. 
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Europe : l’UE a dû faire face à une menace de tarifs douaniers de 50% de la part des États-Unis, une échéance finalement repoussée au 9 juillet, à défaut d’accord. La BCE a poursuivi son assouplissement monétaire, abaissant son taux de dépôt de 25 bps à 2,0%, alors que l'inflation se stabilise autour de l'objectif de la banque centrale. En effet, l'inflation dans la zone euro est ressortie à +1,9% en glissement annuel en mai, tandis que l'inflation sous-jacente a reculé à +2,3%, profitant d’un recul du prix des services. Les indices PMI ont montré une légère amélioration dans le secteur manufacturier (49,4), en partie grâce à la performance française, contrastant avec une baisse du PMI des services à 49,7.
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États-Unis et zone euro : évolution de l’inflation
en glissement annuel (en %)
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Source : Bloomberg/ VEGA IS – Données actualisées au 31/05/2025
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2. Environnement des marchés 
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Actions
 
En mai, les investisseurs ont montré un net regain d'appétit pour les actifs risqués, soutenus par des nouvelles positives sur la confiance des ménages américains et l'avancée des négociations commerciales USA-UE. Les résultats des entreprises ont également rassuré, se situant au-delà des attentes pour une majorité de sociétés aux États-Unis et en Europe. Le MSCI World en € a progressé de +6,0% en mai. Le recul de l’indice mondial de -4,1% en 2025 s’explique pour une large part du fait de la baisse du dollar contre euro, avec un décrochage de près de 11%.

Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont progressé en mai de +6,3% et +9,1% en $,. En Europe, le Stoxx Europe 600 s’est adjugé +5,1% en €. Depuis le début de l'année, si les indices américains n’affichent que des gains modestes, le Stoxx Europe 600 maintient une solide progression de +10,8% en €. A noter que l’indice MSCI Europe Value affiche une avance de plus de 9% par rapport à l’indice MSCI Europe Growth, soutenu notamment par les valeurs bancaires.

De leur côté, les marchés émergents ont été à la traîne en mai, avec un gain limité à +4,4% en € pour le MSCI Emerging Markets contre +6,1% pour les marchés développés.
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Évolution des actions internationales depuis fin 2021
(MSCI World en EUR)
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Sources: VEGA Investment Solutions, Bloomberg, données au 6 juin 202
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Taux
 
Le marché obligataire américain a été agité par des inquiétudes concernant la soutenabilité de la dette publique, après une adjudication décevante de T-Notes à 20 ans, la première émission à long terme depuis la dégradation de la note des États-Unis par Moody’s. Les rendements des emprunts du Trésor US à 10 ans se sont tendus sur le mois écoulé, passant de 4,16% à 4,40%.

Les taux en Europe ont suivi des tendances variées en mai. Le rendement du Bund allemand à 10 ans a progressé, de 2,44% à 2,50%. Celui de l'OAT française à 10 ans est resté stable, à 3,16% tandis que celui de l’Italie se détendait de 3,56% à 3,48%.

Les indices obligataires ont affiché des performances en demi-teinte : le Bloomberg Global Aggregate hedgé en € a cédé -0,5%, tandis que l’Euro Aggregate a légèrement progressé de +0,2%. Depuis le début de l'année, les deux indices restent néanmoins en territoire positif, avec des gains respectifs de +1,1% et +0,9% à fin mai.

A noter aussi la normalisation du marché du crédit en mai : l’indice Bloomberg Eur Aggregate Corporate affiche désormais une avance de +1,5% depuis le début de l’année, tandis que le high yield européen s’adjuge +2,1%.
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Évolution des rendements obligataires souverains
à 10 ans depuis janvier 2024
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Sources: VEGA Investment Solutions, Bloomberg, données au 31 mai 202
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Source : VEGA Investment Solutions, données au 31/05/2025
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Les chiffres des performances citées ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.
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3. Analyses et Perspectives 
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Les vues de l'allocataire*
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À SAVOIR
 
Les éléments de connaissance client, comme l’existence ou la validité du QCF (Questionnaire de Connaissances Financières), devront être vérifiés et mis à jour avant de démarrer le parcours avec le client.
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L’incertitude liée à la politique commerciale et budgétaire américaine continue de dominer l’actualité et le sentiment des acteurs économiques ainsi que d’influencer la politique monétaire de la Fed, même si les investisseurs ont effacé en mai les pertes observées en avril sur les actifs risqués. L’imprévisibilité de D. Trump et de son administration pèse sur les perspectives de croissance américaine et mondiale en 2025 et l’an prochain, d’autant que le moteur économique chinois n’est pas à la hauteur de sa contribution passée. Même un atterrissage final à 15% des droits de douane moyens applicables aux produits importés aux États-Unis aurait en effet des impacts non négligeables. 

Des forces de rappel aux excès de l’administration Trump existent certes - et l’administration semble notamment moduler son discours tarifaire en fonction des réactions des marchés - mais les investisseurs attendent des clarifications pour prendre davantage d’initiatives, compte tenu du rallye de soulagement déjà observé.

En dépit d’un “One Big and Beautiful Act” en discussion au Congrès - dont le volet recettes est loin d’être à la hauteur des besoins de réduction du déficit budgétaire massif de l’Etat fédéral - et de quelques tensions en mai sur les taux à long terme outre-Atlantique, les investisseurs n’affichent pas de mouvement de défiance massif à l’égard des emprunts du Trésor américain, avec un 10 ans qui traite près de 20bps en-deçà de son niveau de début d’année. Le recul du dollar et la sous-performance du marché d’actions sont manifestes, mais « l’exceptionnalisme américain » n’est pas encore totalement menacé.

Du côté européen, les plans de soutien de l’UE et l’assouplissement des règles budgétaires en Allemagne, en faveur des infrastructures et du réarmement, permettent de soutenir la croissance européenne à moyen terme, et pourrait compenser, jusqu’à un certain degré, l’impact négatif d’une hausse des droits de douane sur les produits européens importés aux Etats-Unis, mais la croissance devrait demeurer en-dessous de son potentiel. Même s’il y un apaisement sur le front de la guerre commerciale, les accords seront longs à conclure et à mettre en place.

Nous maintenons une position constructive sur les marchés d’actions, notamment européens, mais nous attendons une vraie consolidation pour adopter une position tactique plus volontariste, compte tenu de valorisations désormais moins attractives et d’un manque de catalyseurs, d’autant que les marchés américain et européen ont encore progressé de 4-5% depuis que nous avions abaissé nos allocations à la neutralité. Géographiquement, en Europe, nous continuons de surpondérer l’Allemagne et l’Espagne et, d’un point de vue sectoriel, nous privilégions les valeurs bancaires, les services aux collectivités et les télécoms. 

S’agissant de nos positions obligataires, nous maintenons une position légèrement surpondérée en sensibilité, compte tenu de notre vision du cycle et de la politique monétaire en zone euro, mais nous n’oublions pas que le resserrement quantitatif de la BCE constitue un frein sérieux à la détente de la partie longue de la courbe des taux et nous gardons une réserve sur la dette française, tant que la trajectoire de réduction des déficits ne sera pas plus ambitieuse. Nous continuons de privilégier des maturités moyennes, avec un biais positif sur le crédit « investment grade » et le « cross-over ».
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Ces avis et opinions sont susceptibles d’évolution et n’engagent pas la responsabilité de leurs auteurs.

* Allocataire = VEGA Investment Solutions
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Source : VEGA Investment Solutions.  Ces avis et opinions sont susceptibles d’évolution et n’engagent pas la responsabilité de leurs auteurs.
Achevé de rédiger le 11 juin 2025
Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de l’auteur référencé. Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.
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